On a voulu opposer les victimes du travail aux victimes de faute et on a fait croire aux syndicats que les progrès accomplis pour les victimes de fautes mettaient en péril les garanties offertes à toutes les victimes d’accidents du travail.
On ne peut pas obtenir un progrès social en sacrifiant les plus fragiles. Les syndicats n’auraient jamais dû être mis en position de choisir une catégorie de victimes contre une autre.
Bien entendu, l’ANADAVI est favorable à une augmentation des rentes pour toutes les victimes d’accidents du travail . Cette augmentation générale est compatible avec l’indemnisation du déficit fonctionnel permanent. Mais encore faut-il modifier le libellé de l’article 39 du PLFSS.
Ne sacrifions pas une fois de plus les victimes d’accident du travail causé par la faute inexcusable de leur employeur.